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J'ai rêvé d'Elle
Elle s'alanguissait, rêveuse, sur sa couche,
Sa tête reposait dans le creux de son bras,
Une légère moue affleurait sur sa bouche,
Un tulle la vêtait, simple, sans apparats.
La bretelle a glissé de son épaule ronde,
Me révélant le grain de sa peau de satin,
Je résistai pourtant à ma main vagabonde
Et caressai son corps, des yeux, jusqu'au matin.
Pensif, je l'admirais, regardais en silence
Ce merveilleux tableau digne du Tintoret,
L'idée alors me vint d'écrire cette stance,
De peindre avec des mots l'émoi qu'il m'inspirait.
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Illustration : Femme couchée - Huile sur toile de François Namur (1857-1902)
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Commentaires
Bonjour Edgard
Vraiment émouvante cette vision amoureuse qui t'a inspiré ce si beau poème ! J'aime beaucoup !
Tu écris bien cher ami de plume
Très bonne journée
Jane
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Dimanche 16 Janvier 2022 à 18:19
Merci Jane,
Passez quand vous voulez, ma plume vous sera toujours ouverte.
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Les mots peuvent servir aussi à peindre, il est vrai, mais quand en plus le poète sait merveilleusement les utiliser au service de son inspiration, cela donne le plus beau des tableaux à lire.
Évidemment, c'est parfait, pas un pied ne dépasse, pas une rime n'est là pour faire juste beau. Mais ton talent n'est plus un secret.
Bon dimanche.
Fabrice
Je suis en train de lire vos poèmes et de visiter votre blog, celui ci par exemple est tout en délicatesse. Bravo . Je continue ma lecture , mais j'avais au passage besoin de vous dire que vos vers sont très émouvants.
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Et cette inspiration met tes sens à fleur de rimes,
posées là, en sensualité d'un émoi ressenti,
tout frais cueilli par ton regard qui la ranime.
Rêve encore, que je jouisse de tes mots écrits ...
Le poète ne sait quand il vit, quand il rêve
Et toujours il confond songe et réalité,
Toute femme est sa muse et toute fille d'Eve
Eveille en lui respect et sensualité.