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Hommage à Françoise Hardy
C’est avec émotion que, ce matin, Madame,
J’apprends ce grand malheur : vous nous avez quitté,
Le printemps est en deuil, triste sera l’été,
Nous avons grand chagrin, votre mort est un drame.
Dans quelques jours déjà, vous serez sous la lame ;
Si le corps est absent, le mérite est resté,
Non, rien ne va changer : j’avoue, en vérité,
Que j’aimais la chanteuse et j’admirais la femme.
Mais, puisque, sur la page, est écrit le mot fin,
Je suis sûr qu’Erato permettra que demain
Vous chanterez encore en haut du Mont Parnasse
Où les poètes font des concerts en secret.
Lors, pour vous rendre hommage, avec beaucoup d’audace
Et fort peu de talent, ai-je osé ce portrait.
Texte et dessin (crayon 21 x 18 cm) de votre serviteur.
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