-
Mirage
Si, quand tu t’endors, tu crois,
Au fond de ton cœur, entendre
Le friselis de ma voix
Murmurer un verbe tendre,
Si le souffle d’un vent doux
Vient caresser ton visage
Tel un essaim de bisous,
Ne vois là qu’un beau présage :
Voix et vent sont passion
Que j’ai mis en mon poème
Tout nimbé d’émotion,
Pour te dire que je t’aime.
-
Commentaires
Pierre/Edgard-Varnerel,
Très content d'ouvrir le nouvel écrin que tu as réservé à ta poésie, et de cueillir la délicatesse (et la beauté) de celle-ci. Tu t'es bien appliqué !!! Mais comme toujours, à vrai dire. Une déclaration en heptasyllabes cousus sur fond d'absence et de distance. Un mirage, vraiment ?
À bientôt, bon dimanche.
Fabrice
Bonjour Fabrice,
De la musique avant toute chose... Verlaine préconisait l'imper et, lui, usait de l'ennéasyllabe mais moi qui ne suis pas Verlaine, je me contente de 7.
Te retrouver me fait vraiment plaisir.
A bientôt,
Pierre.