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Un soir d'orage
Quand je veille le soir, de merveilleux instants,
Images et senteurs, remontent en mélange :
Des crapauds coassaient sur le bord des étangs,
L’orage menaçait, l’horizon rouge-orange
Jetait sur la nature une lueur étrange ;
Courant pour échapper à la fureur du ciel,
Nous avions recherché la paille d’une grange…
J’appris là tes baisers au goût sucré de miel.
Tu m’as laissé cueillir les fleurs de ton printemps
Sans rien me demander, sans promesse en échange,
On croit en l’avenir quand on a dix-sept ans,
Seul comptait à nos yeux le bonheur qu’on engrange ;
Quand la pluie a cessé, le cri d’une mésange
A salué, joyeux, l’arche d’un arc-en-ciel,
J’ai clos la porte afin que nul ne nous dérange
Et pris d’autres baisers au goût sucré de miel.
L’averse avait déjà cessé depuis longtemps
Quand j’ai suivi du doigt, sur ta robe, une frange
Dont la courbe évoquait des trésors si tentants
Que je n’eus qu’une idée : en faire la vendange.
Ce lointain souvenir aujourd’hui me démange,
Ma mémoire a, depuis, perdu l’essentiel :
Le nom de cette fille au fond de cette grange,
Celle dont les baisers avaient un goût de miel !
Femmes, vous aviez nom Margot, Ninon, Solange…
Quand nous avons commis ce doux péché véniel,
Comme disait Brassens, vous aviez « l’air d’un ange »,
Mais vos baisers avaient toujours ce goût de miel.
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Commentaires
Heuuuuuuuuu mes bisous ont il fait chavirer tes sens ? Sourire............
Comment vas tu ? Je m'inquiètes de ne plus te voir mais peut - être profites tu de la vie ??
Allez quelques bisous de plus.......... Ciel Mon mari n'est pas blogueur du tout !...
Hi hi hi...........Et je ne suis pas une moucharde !!
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Bonjour ED,
Tu me gratifies là encore de merveilleux mots et je me revos jeune aux premiers émois, naive et déjç coquine lol
Merci Ed, a chaque atelier c'est un plaisir renouvelé.............Merci merci......
Bisous si je peux me permettre...............
Mais je t'en prie, ose un bisou, Ghislaine,
Ou deux, ou trois, si ton cœur le désire,
N'hésitons pas ! Disons une centaine...
Ciel ! Ton mari ! Mon Dieu que va-t-il dire ?