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    G entille Demoiselle, allons, viens, je t'emmène,

    H âte-toi de gagner le grand rêve où je vis :

    I l est un vieux manoir que l'on trouve sans peine,

    S eule une roseraie entoure le logis,

    L à, je me sens Ronsard et tu seras Hélène ;

    A u beau bois de Gastine, il n'est plus aucuns loups,

    I ls sont partis très loin et la bête qui guette

    N 'a certes pas de griffe et ses crocs sont bien doux,

    E nsemble, si tu veux, nous irons en goguette.


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    Dans le jardin d'Amour, la femme est une fleur

    Que je veux cultiver avec délicatesse,

    L'arroser chaque jour de respect, de tendresse,

    Apprendre à respirer son parfum de douceur,

     

    Lui dire une parole agréable à son cœur,

    La toucher seulement du bout d'une caresse,

    Et surtout éviter la moindre maladresse

    Qui pourrait la blesser ou nuire à son bonheur.

     

    J'aimerais que sa peur se perde dans l'estompe

    Avant que, trop lassé, le charme ne se rompe,

    Et qu'un manque d'entrain jette tout au panier.

     

    Imagine, entrevois les moments de bien-être,

    Et tous les jours heureux que nous pourrions connaître...

    Accepte que je sois ton humble jardinier.


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    Oh ! oui, je me lamente et me plains en silence,

    Je souffre, c'est un fait, de votre indifférence

    Et dans ma chambre, seul, bien souvent, je soupire,

    Je rêve de vos yeux et de votre sourire,

    Je hais votre miroir quand il les réfléchit,

    Je suis jaloux de lui quand le soir il vous dit,

    Serrant votre reflet, combien vous êtes belle,

    Pourquoi voulez-vous fuir quand Éros vous appelle ?

    La vie est un jardin de peines, de bonheurs,

    Mais il nous faut surtout privilégier les fleurs,

    Cueillir la rose avant qu'elle ne soit fanée

    Pour ne point échapper à notre destinée,

    Alors, accordez-moi cette extrême faveur :

    Une place discrète au fond de votre cœur,

    Un coin de paradis où je pourrai me mettre,

    Vous aimer, vous chérir, mais sans vous compromettre.


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    Attention, tu joues avec le feu

    Car si pour toi, l'amour ce n'est qu'un jeu,

    Il peut meurtrir plus que tu l'imagines :

    C'est un terrain dangereux que tu mines.

     

    Hier encor, tu nouais tes cheveux

    Blonds et cuivrés avec des rubans bleus

    Comme on le fait aux petites gamines,

    Mais aujourd'hui, femme, tu fais des mines,

     

    Ton chemisier un peu trop entrouvert

    Est généreux quand mon regard se perd

    Sur les rondeurs de ta jeune poitrine

    Et le trésor, plus bas, je le devine.

     

    Oh oui, bien sûr, je sais ce que tu veux

    Car ton sourire et surtout tes doux yeux,

    Mieux que des mots, disent par leur silence

    Tes pulsions, tes désirs d'indécence.

     

    Combien de temps pourrai-je résister ?

    Tu ne devras pas beaucoup insister

    Pour que, vaincu, je succombe à tes charmes...

    Et puis, tant pis, je dépose les armes !


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