-
Le moulin du Val
Tu sais, notre moulin ne tourne plus ses ailes
Qui servent à présent de perchoirs aux oiseaux,
Il est plein de souris qui frottent leurs museaux
Et, sans savoir pourquoi, se chamaillent entre elles.
Au dessus de l'étang, volent des demoiselles
Et la lune s'admire au miroir de ses eaux,
Un gros crapaud caché sous l'arche des roseaux
Coasse bruyamment pour charmer ses femelles.
Dis, penses-tu pouvoir être prête demain ?
Oh, bien sûr, ton mari ! Dis-lui qu'il doit te croire,
Ne pas être jaloux d'une si vieille histoire...
Vois-tu, j'aurais voulu te prendre par la main
Et t'emmener au Val, comme on le fit naguère...
Tu n'as pas oublié ? C'est notre anniversaire.
-
Commentaires
Superbe !!
Un petit côté Apollinaire qui n'est pas pour me déplaire !
Merci Ed, c'est vraiment joli........
Je suis contente de te lire à chaque fois..........
Merci ♥♥
Ajouter un commentaire
Un très joli sonnet Edgard. Bravo !
Bises et bon mardi