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Déchirement
Phébus s'en est allé, l'hiver revient, Manon,
Le soleil ne luit plus sur ta belle Provence,
S'endorment dans leur lit, le Rhône et la Durance,
La vendange est finie au clos de Pibarnon.
Lorsque je t'emmenais, tu ne disais pas non,
Courant dans la lavande, on riait à l'avance,
Le ciel s'illuminait de ta seule présence...
Nous ne dormirons plus au fond d'un cabanon.
On entendait parfois, au loin, braire un ânon
Et le chant des cigales emplissait le silence,
Le doux vent de Mistral nous contait sa romance...
Mais nous ne verrons plus, des vers, le lumignon.
Non, je ne serai plus ton galant compagnon,
Demain, je dois partir. Mon Dieu, quelle souffrance !
Et je crains que mon cœur meure de ton absence ;
Nous ne danserons plus sur le pont d'Avignon.
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Commentaires
Bonsoir Ghislaine,
C'est à moi de te remercier car grâce à tes ateliers, je garde la forme... "littéraire".
Sans cela, je risquerais de me laisser aller à une paresse intellectuelle malsaine.
Bon week-end.
Non mais tu le crois que j'envoie un message vite !
Je suis vraiment étourdie parfois !!
En fait je n'ai pas d'excuses valable car je ne sais pas du tout
ce qu'il s'est passé ! J'étais sur mon smarphone, je suppose que c'est cela......
Désolée Ed..........Je t'embrasse
A vendredi pour les nouveaux mots .........
Bisous Ed
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Mercredi 28 Novembre 2018 à 09:50
Pas de problème Ghislaine,
J'ai pensé que tu étais aphone du clavier ...
Bises
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Que c'est beau !! Que tu écris bien les sentiments Edgard...........
J'ai toujours plaisir à découvrir tes mots.........
Je suis contente que mon atelier t'inspire de si beaux textes............
Heureuse de te compter parmi mes écrivains Edgard.............
Merci du ♥