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Cousine
Cousine
Je vais vous raconter ce qui m’est arrivé,
Je n’ai rien inventé, rien n’est enjolivé,
Je peux le garantir, l’histoire est véridique ;
Peut-être que certains trouveront ça comique.
Nous étions en avril, dimanche s’achevait,
Le temps était maussade : au dehors, il pleuvait
Et nous étions tous deux dans l’arrière-cuisine,
Assis à papoter. T’en souviens-tu, Cousine ?
Lorsque ma main glissa par-dessous ton jupon,
Tu me dis, rosissant : « Holà, petit fripon ! » ;
Voulant me retirer, de la tienne, menue,
Bien loin de protester, toi, tu l’as retenue,
Ensuite, m’emmenant dans un hôtel discret,
Tu me fis entrer dans ton jardinet secret ;
Je vis que, des semis, tu étais une experte
Alors que j’en faisais céans la découverte.
Bien sûr, ce n’était pas ton tout premier émoi
Car tu comptais au moins dix ans de plus que moi !
Forcément, c’est toujours après coup que l’on pense
A tout ce qui pourrait en être conséquence.
« Craindrais-tu, mon Cousin, d’avoir pris ma vertu ?
Ne t’inquiète pas, tu sais bien… », me dis-tu,
T’amusant de ma mine un peu contrariée,
« Que voilà près d’un an, je me suis mariée ! »
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Commentaires
Et voici l'art de savoir inventer des histoires à partir de mots imposés. Tu es fort en la matière, mais qui en doutait ?
Invention, vraiment ? Tellement bien raconté, qu'on est certain, après la lecture, d'avoir connu cette cousine entreprenante et aussi friponne que son jeune partenaire... (non, moi, je n'ai jamais fricoté avec une cousine )
Bon weekend.
Fabrice
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Samedi 24 Mars 2018 à 10:15
Hello Fabrice,
Si si, pure travail d'imagination. (Tu ne voudrais quand même pas que j'avoue publiquement toutes mes fredaines de jeunesse !)
Bon we.
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Oh le petit détrousseur de jupons que voilà là !!
Hé bien je suis ravie de ce poème (J'ai un blog (secret) en contenant)
La rubrique '' Sensualité "" étant privée........
Merci pour cette participation ravigotante hi hi hi.......
Mais où sont mes jeunes années....Où où... .....