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    Rouge cerise est votre bouche,

    J'aimerais tant y mordre... un peu.

    Non, il ne faut pas que ce jeu

    Vous fasse peur, vous effarouche !

     

    L'azur du ciel est dans vos yeux,

    Rouge cerise est votre bouche,

    Blonds comme blés sont vos cheveux,

    Oh ! permettez que je les touche...

     

    Mais vous me montrez le chemin...

    Vous n'êtes point sainte Nitouche !

    Rouge cerise est votre bouche,

    Quand sur vos seins glisse ma main.

     

    A l'heure où le soleil se couche,

    Osons, ma Mie, il faut oser...

    Et je vois qu'après ce baiser,

    Rouge cerise est votre bouche !

     

     

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    Cette forme est un « Maillet ».

    Elle se caractérise par un vers qui se répète en reculant d'une place à chaque strophe.


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    C'est le printemps qui frappe à notre porte,

    Illuminant les prés de ses splendeurs ;

    Dans la vallée  où naissent les odeurs

    Du renouveau que le vent nous apporte,

    La nature a ravivé ses couleurs.

     

    Vite, attachons, en guirlandes, des fleurs

    Car la saison du triste hiver est morte ;

    Laissons chanter, dans les bois, mille choeurs :

         C'est le printemps !

     

    Et le soleil, là-haut, nous réconforte,

    Par sa lumière, il réchauffe nos cœurs ;

    Ils sont partis, le froid et sa cohorte,

    Aucun regrets, et surtout pas de pleurs,

    Bon débarras... le diable les emporte !

         C'est le printemps !    

     


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    Oh oui ! Moi, je t'écoute ! Et malgré les railleurs,

    Je suis ton confident, l'ami des jours d'orage,

    Cela fait bien longtemps qu'avec toi,  je partage

    Les bruits de tes sanglots, les nuits de tes malheurs.

     

    N'as-tu pas deviné les funestes douleurs

    Qui déchirent mon âme ? Aurai-je le courage,

    Oserai-je d'un geste écarter ce nuage

    Et te dire les mots qui sécheront tes pleurs ?

     

    Certains voudront, jaloux, nous jeter l'anathème

    Quand ils auront compris que j'écris ce poème

    Pour te revoir sourire... et te faire la cour...

     

    Peut-être riras-tu de mes vers, mais qu'importe

    S'ils t'aident à trouver la clé d'or de la porte

    De ce jardin secret où fleurit mon Amour.


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